Les autorités financières ont indiqué qu'un technicien sous-traitant de Korea
Credit Bureau, une entreprise privée qui gère les informations confidentielles
de plusieurs millions de comptes pour des établissements de crédit, avait copié
les coordonnées de 105,8 millions de comptes de KB Kookmin Card, Loote Card et
NH Nonghyup Card sur un disque dur portable. Les directeurs des trois
entreprises de cartes de crédit se sont excusés publiquement lundi.
Ce technicien de 39 ans travaillait prétendument sur des tests de sécurité lorsqu'il a commis ces vols en février, juin et décembre de l'an dernier, a précisé l'agence de supervision financière. L'homme a ensuite vendu les informations volées à au moins deux autres personnes, dont un trader en crédit, a-t-il ajouté, précisant que le voleur et au moins un des acheteurs avaient été interpellés.
QUINZE MILLIONS DE VICTIMES
Les trois émetteurs de cartes de crédit sont d'ores et déjà visés par une action judiciaire en nom collectif, a annoncé de son côté le cabinet d'avocats représentant les plaignants. Ces derniers réclament une indemnisation de 110 millions de wons, soit 76 000 euros, par personne.
Les informations volées incluent des noms, adresses postales, numéros de téléphone, numéros de compte bancaire, coordonnées des cartes de crédit, revenus et numéros de passeport des victimes. Selon des estimations officielles, les Sud-Coréens possèdent en moyenne plus de quatre cartes de crédit chacun. Le détournement de données confidentielles semble avoir touché environ 15 millions de personnes, sur environ 50 millions d'habitants.
Des milliers de sud-coréens « en colère » ont pris d'assaut les agences et centres d'appels de leur banque pour savoir s'ils faisaient partie des clients piratés. Certains ont déjà demandé de nouvelles cartes, raconte le New York Times.
L'agence de supervision financière assure que les codes secrets des cartes de crédit n'ont pas été dérobés mais cette précision ne suffit pas à rassurer les Sud-Coréens : dans le pays, la plupart des paiements par carte de crédit s'effectuent avec une simple signature. Ces transactions ont représenté en 2012 un montant global de 451 000 milliards de wons (soit 312 milliards d'euros) selon la fédération nationale des établissements de crédit.
Ce technicien de 39 ans travaillait prétendument sur des tests de sécurité lorsqu'il a commis ces vols en février, juin et décembre de l'an dernier, a précisé l'agence de supervision financière. L'homme a ensuite vendu les informations volées à au moins deux autres personnes, dont un trader en crédit, a-t-il ajouté, précisant que le voleur et au moins un des acheteurs avaient été interpellés.
QUINZE MILLIONS DE VICTIMES
Les trois émetteurs de cartes de crédit sont d'ores et déjà visés par une action judiciaire en nom collectif, a annoncé de son côté le cabinet d'avocats représentant les plaignants. Ces derniers réclament une indemnisation de 110 millions de wons, soit 76 000 euros, par personne.
Les informations volées incluent des noms, adresses postales, numéros de téléphone, numéros de compte bancaire, coordonnées des cartes de crédit, revenus et numéros de passeport des victimes. Selon des estimations officielles, les Sud-Coréens possèdent en moyenne plus de quatre cartes de crédit chacun. Le détournement de données confidentielles semble avoir touché environ 15 millions de personnes, sur environ 50 millions d'habitants.
Des milliers de sud-coréens « en colère » ont pris d'assaut les agences et centres d'appels de leur banque pour savoir s'ils faisaient partie des clients piratés. Certains ont déjà demandé de nouvelles cartes, raconte le New York Times.
L'agence de supervision financière assure que les codes secrets des cartes de crédit n'ont pas été dérobés mais cette précision ne suffit pas à rassurer les Sud-Coréens : dans le pays, la plupart des paiements par carte de crédit s'effectuent avec une simple signature. Ces transactions ont représenté en 2012 un montant global de 451 000 milliards de wons (soit 312 milliards d'euros) selon la fédération nationale des établissements de crédit.